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Silke Léonard

Dotée d’une solide expérience en soins infirmiers, Silke veille toujours à améliorer le bien-être général des patients atteints de cancer. 

Affiliation

Haute Ecole Artesis Plantijn d'Anvers

Domaines d'expertise

  • Oncologie, plus spécifiquement oncologie digestive
  • Soins palliatifs
  • Orientation en fin de vie

Faites la connaissance de Silke.

Selon vous, quelle est la force de The Symphony of Us ?

« Nous sommes quatre femmes ambitieuses et bienveillantes souhaitant faire la différence. Nos schémas de pensée sont très différents, mais nous avons un objectif commun : privilégier l’être humain qui se cache derrière le patient. Notre volonté est de faire évoluer ce projet dans le contexte créé par la Fondation Roi Baudouin. »

Pourquoi participez-vous ?

« Je travaille depuis six ans comme infirmière en oncologie et j’accompagne les patients à partir de leur diagnostic jusqu’à leur fin de vie. Mon métier me passionne, mais il arrive que le système nous mette des bâtons dans les roues. Le fait que le projet soit axé sur l’individu et sur une véritable écoute du patient m’intéresse vivement. Contrairement à d’autres projets centrés sur le patient, celui-ci implique activement tout le monde, tous profils et points de vue confondus. C’est cette diversité, selon moi, qui fait toute la force du projet. »

Comment votre expertise peut-elle contribuer à cette recherche ?

« Grâce à mon expérience en première ligne, je peux partager des expériences concrètes. En tant qu’infirmière, je suis souvent les yeux et les oreilles des patients. J’essaie de saisir les nuances entre ce qu’ils disent et ce qu’ils veulent dire. Je me considère comme la plus pragmatique de notre groupe et je pense que cette qualité contribue significativement à la valeur de notre équipe. »

"En tant qu’infirmière, je suis souvent les yeux et les oreilles des patients. J’essaie de saisir les nuances entre ce qu’ils disent et ce qu’ils veulent dire."

Silke Léonard

Quel aspect de votre domaine d’expertise aimeriez-vous partager ?

« En tant qu’infirmière, je tiens à souligner l’importance de l’écoute. Il ne s’agit pas seulement d’entendre ce qu’on nous dit, mais de comprendre réellement ce qui est dit. Les patients sont souvent peu sûrs d’eux. Il est donc essentiel, en tant qu’infirmière, de faire entendre et résonner leur voix, mais aussi de veiller à ce qu’elle soit écoutée et prise en considération. L’objectif principal du projet est simple : donner aux patients les moyens de s’exprimer, même lorsqu’ils parlent aux médecins. Notre projet vise à les mettre aux commandes. »

Comment voyez-vous l’avenir de la recherche sur le cancer ?

« Dans un scénario idéal, j’imagine une synergie parfaite entre ce que souhaitent les patients et ce qui est possible dans la recherche. J’espère que les patients participeront activement et qu’ils se sentiront capables d’influencer l’orientation des projets de recherche. Par exemple, en faisant en sorte, dans un projet lié au cancer, que chaque initiative soit examinée par un groupe de patients. Ce serait un excellent premier pas vers la mise en place de cette parfaite synergie entre chercheurs et patients ! »

Quelle chanson représente pour vous The Symphony of Us ? 

« Je suis fan de hip-hop. À mes yeux, la chanson “Stronger” de Kanye West symbolise la relation des patients avec le système. Le refrain dit : “Ce qui ne me tue pas me rend simplement plus fort. J’ai besoin que tu te dépêches maintenant parce que je ne peux pas attendre plus longtemps.” Je pense que ces paroles traduisent la nécessité du système aux yeux des patients. Mais, le système devrait aussi apprécier la venue des patients en consultation et le temps consacré aux visites chez les médecins. Le destin nous a rassemblées pour nous attaquer ensemble à ce problème. »

“Ce qui ne me tue pas me rend simplement plus fort. J’ai besoin que tu te dépêches maintenant parce que je ne peux pas attendre plus longtemps.” Je pense que ces paroles traduisent la nécessité du système aux yeux des patients. Mais, le système devrait aussi apprécier la venue des patients en consultation et le temps consacré aux visites chez les médecins. Le destin nous a rassemblées pour nous attaquer ensemble à ce problème.”
Silke Léonard

Qu’est-ce qui vous a profondément touché récemment ? Pourquoi ? 

« J’adore les histoires bien ficelées. Dernièrement, j’ai regardé “The Hate U Give – La haine qu’on donne”, un film en rapport avec Black Lives Matter, mais antérieur au mouvement. C’est l’histoire d’une adolescente d’origine africaine qui découvre le racisme profondément ancré dans la société. J’ai été touchée par sa difficulté de trouver son identité et sa place dans une culture majoritairement blanche. Je vis à Borgerhout et, en tant que blanche, aux cheveux blonds, je n’ai jamais été contrôlée par la police. Cette inégalité me dérange. Je m’y oppose fermement, tout en réalisant que je fais partie du système. »

“The hate U give est l’histoire d’une adolescente d’origine africaine qui découvre le racisme profondément ancré dans la société. Je vis à Borgerhout et, en tant que blanche, aux cheveux blonds, je n’ai jamais été contrôlée par la police. Cette inégalité me dérange. Je m’y oppose fermement, tout en réalisant que je fais partie du système.”
Silke Léonard

Quelles qualités appréciez-vous chez autrui ?

« J’apprécie l’honnêteté et l’ouverture d’esprit. Je n’aime pas m’entourer de gens qui ne sont pas prêts à changer d’avis. Dans le contexte professionnel, j’aime également les gens dynamiques, qui pimentent la vie. »

Si vous pouviez bénéficier d’une année sabbatique, que feriez-vous durant cette période ?

« Je rêve de parcourir le monde et de faire du kitesurf un peu partout. Je me rappelle avoir été frappée par l’esprit de communauté d’un petit village d’Égypte. En dépit du coût important du matériel, beaucoup de gens partageaient leur kite. Chose rare en Belgique. Même les enfants voulaient essayer. J’aimerais beaucoup partager cette sensation de liberté ressentie sur l’eau. »

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